Heures blanches
Isabelle Haccart, in memoriam
Heures blanches, le froid a gagné le c½ur du monde.
Silencieux, les pas qui s’éloignent.
Heureux ceux qui pensent renaître, passé l’Achéron.
Qui voudrait n’être que sur cette terre ?
« Mais ne vivre que dans la mémoire des hommes… »
La porte claque.
Qui ne voudrait qu’elle s’ouvre.
Mais, dans nos c½urs, tu survis.
« Espérer contre toute espérance et croire encore, croire… »
La mer se ferme, lentement, à la poupe et nos ½uvres,
Comme l’écume survit au bateau,
Nous suivent quelques instants.
Yvon Henel
Mons en Bar½ul