Toujours sourire
Reprends ton masque, camarade !
Barbouille un sourire sur ton cœur,
Bondis ! Paré pour la parade :
Le verbe haut et l’œil moqueur.
Puisqu’un matin, encor, s’impose :
Tout va très bien ! Vaille que vaille,
À la question que l’on me pose
Que mon sourire n’ait pas de faille.
Il est passé le temps du deuil !
Pleurer toujours serait trop veule !
Mais parfois larme me perle à l’œil.
La nuit revient, seuil des douleurs :
Les fantômes passent avec les heures.
Le rideau tombe et je suis seul.
2006-08-23T02:55
Yvon Henel
Mons en Barœul