Brumes dorées
Elle n’est déjà plus, celle que j’aimais.
Celle que je pleure n’est plus.
Elle ne ressemble plus
À celle que j’ai perdu
À jamais.
Et d’elle aussi je porte déjà le deuil
Car elle changea toute
En franchissant mon seuil.
Elle survit dans mon ½il
En déroute.
Je la perds aujourd’hui encore une fois
En pleurant l’ombre frêle
Qui restait après elle
Partie à tire d’ailes
Loin de moi.
J’ai cru vider des larmes tout mon corps.
J’ai pour elle des sanglots,
Des pleurs, des larmes, encore.
Son ombre est mon remord,
C’est mon lot.
2005-05-20
Yvon Henel
Mons en Bar½ul