mortel
Arc de désir, tendu entre le néant et la mort,
Une vie seule ne vaudrait pas la peine.
Mais
De multiples étincelles nous avons fait un feu,
Un brasier haut et clair
Qui hurle aux étoiles
Le bonheur et les peines
De se savoir vivant,
De se connaître mortel.
1980-04-28
Yvon Henel
Lille