Nuit d’enfance
Dans la chambre obscure aux fantômes familiers,
Écrasé par la nuit, par le silence noir,
J’ai veillé, yeux ouverts, guettant, sans tourner tête,
les pas sur le plancher d’un géant terrifiant,
de bêtes immondes et noires, d’araignées grimaçantes.
J’ai senti sur ma main
Mon souffle, court et chaud,
D’un assaillant horrible.
Le chant heureux du jour comme je l’ai accueilli !
En riant et chantant, les jambes détendues.