Jumeaux maudits
Si tu passes et sonnes à ma porte
Que ce soit pour l’amour ou la mort.
Si c’est l’amour que tu m’apportes
J’espérerais espérer encore.
Si c’est la mort, je t’ouvre vite.
J’ai dépassé le compte de mes jours.
J’attends toujours qu’elle m’invite
Au grand repos, au néant sans détour.
Que vienne la fin des pleurs, des désirs, des espoirs
Que viennent enfin la paix et le noir et la nuit
Et le calme infini vers lequel tout fuit.
Qu’on les célèbre enfin mes noces éternelles
Avec celle qui jamais ne voudra me trahir,
La seule qui m’attende depuis le premier soir.
2005-05-11 — 2005-05-16
Yvon Henel
Mons en Bar½ul