Il s’en fut au Japon, admira le Fuji.
De ce lointain pays, dégusta la cuisine :
Riz blanc, thé vert, soja, poissons crus, poissons frits.
Il vit Kobe, Tokyo et Nara : pas une ruine.
Il partit pour l’Afrique : Mali, Mauritanie.
Il vit, des femmes des Maures, les lèvres purpurines.
Courut le Sahara, nagea dans le Bani
[1].
Visita Tombouctou, traina dans Tataouine.
Puis il revint chez lui, ayant eu son content
De voyages, de couleurs, de bruits, d’odeurs, de liesses.
Il veut du calme et des rêveries maintenant.
Il a mis ces souvenirs, tous ensemble, dans une caisse.
Il les en sort parfois et se remémorant,
Il dit, souriant : Oh, tempura ! Oh, Mauresses !